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Condamnation à mort de François PENGAM

 

 

Le 28 mai 1944, le courrier du tribunal de guerre allemand adressé par la poste, annonce à François PENGAM père, la sinistre nouvelle de la condamnation à mort (pour acte de franc-tireur) de son fils François, Julien, Marie PENGAM et l'informe que l'exécution a eu lieu le 27 mai 1944 à 20h30.

Le courrier est en allemand, revêtu du symbole nazi (svastika + aigle).

 

 

 

 

Suite à son interrogatoire, François Pengam a eu la possibilité de communiquer avec certains de ses camarades arrêtés en même temps que lui . Il leur a dit qu’il avait  tout  pris sur lui et leur a conseillé de se taire afin qu’ils ne soient pas condamnés. De fait, il fut le seul à ne pas être libéré. Voir aussi cette page .

François PENGAM aura aussi pu embrasser son oncle et parrain, Julien LE DROFF, de Lesneven, à Pontaniou, qui s'y trouvait lui aussi incarcéré et qui a été déporté par la suite à BERGEN-BELSEN (Allemagne), il y décédera le 20 février 1945.

L'exécution a eu lieu au fort du Bouguen, à Brest, sans doute sur le champ de tir à l’intérieur des fortifications où des poteaux d’exécution étaient dressés. De nombreux patriotes y ont subi le même sort (André MILLOUR, Alain DANIEL, et Henri BOURHIS, eux-même jeunes de Landerneau, fusillés le 19 avril 1944).

Le lieu d'ensevelissement de François PENGAM n'a cependant jamais été communiqué. L'abbé LE GALL, vicaire à Saint Louis de Brest, fut autorisé à lui donner les derniers sacrements une heure avant sa mort, mais ne fut pas autorisé à assister à son exécution. Fernand TIRBISCH, jeune «malgré nous» mosellan (Hagondange) et prisonnier de Pontaniou, a pu témoigner des derniers moments de François PENGAM.

 

A la recherche du corps de François Pengam

 

 

 

La prison du Bouguen sur Wikipedia

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